Chaque année, je demande à donner le cours de "Communication" et/ou le cours de "Religion". Une occasion inespérée, en début d'année scolaire surtout, de partager avec mes élèves adolescents les outils (aménagés parfois en fonction de l'âge) que j'utilise par ailleurs aussi avec un plus jeune public pour initier au programme "Graines de médiateurs" largement décrit dans le site.
L'Université de Paix, en partenariat avec la Fondation Bernheim qui finance ses interventions, a étendu son programme "Graines de médiateurs" aux adolescents et intervient dans des écoles secondaires afin d'initier les élèves à la médiation par les pairs.
Vous trouverez ci-dessous, à titre d'exemple, la description de dynamiques de classes auxquelles j'ai donné cours, les effets obtenus, des commentaires d'élèves.
Suivie de la description et l'illustration de différentes activités à proposer pour installer rapidement une cohésion du groupe.
C'est la rentrée. Dès les premières minutes de la première heure de cours, avant même de prendre la parole et de commencer mon cours, j'observe l'arrivée en classe de mes élèves. Les interactions sont fort révélatrices. En voici un exemple:
Classe A : Dans cette classe à majorité féminine, deux tiers des élèves étaient déjà présents l’année passée. Le tiers restant de nouveaux élèves va devoir s’intégrer dans un groupe bien soudé où pourtant les petits conflits sont réguliers, souvent basés sur des préjugés ou des a priori. Bien qu’ils ne durent jamais longtemps, ils se règlent, si on n’y veille pas, par des alliances, des rejets et des remarques « piquantes ». Les « anciens » se massent spontanément dans le fond de la classe. Les nouveaux sont de ce fait relégués devant. Les « anciens » s’interpellent bruyamment. Ils sont heureux de se retrouver et heureux d’énoncer haut et fort leur connivence, leur connaissance de l’école et de ses us et coutumes. Ils m’interpellent également, évoquent les projets et les cours que nous avons vécus ensemble. Au premier rang, les « nouveaux » font le gros dos face à cette manifestation massive d’une relation dont, pour l’instant, ils ne font pas partie.
Classe B : La classe est majoritairement constituée de nouveaux élèves. Céleste est la seule fille, parmi 20 garçons. Même répartition « devant-derrière » que dans l’autre classe. Les plus grands en taille investissent les dernières rangées, les plus petits se réfugient devant. Pas de connivence, pas de rappel de souvenirs des « anciens » qui sont minoritaires et préfèrent d’abord prendre la température. Je repère sur les visages tous les cas de figure d’un groupe qui se constitue. Certains tentent, par de brèves remarques, des mimiques, des rires de prendre une place dominante. Quelques-uns visiblement se sont déjà trouvés et semblent sereins. Les autres sont silencieux et observent. Certains attendent de voir ce qui va se passer et puis, et ceux-là me touchent, d’autres semblent tétanisés. Les élèves sont fort nombreux, il y a de telles différences de tailles et d’âges qu’il y a effectivement de quoi avoir peur !
Durant les mois de septembre et octobre, à raison de deux heures par semaine, j’ai mené avec ces élèves une vingtaine d’activités de cohésion de groupe.
J’en retiens des rires, des fous rires, des moments d’échanges parfois profonds et toujours émouvants, la conviction (à voir leur plaisir et leur motivation) qu’ils en ont besoin. Il n’y a plus de devant ou de derrière, de grands ou de petits, d’anciens ou de nouveaux, mais une alchimie qui leur est toute personnelle et qui me fait chaud au cœur.
Chaque matin, devant l’école, je les vois arriver tous ensemble. Je suis heureuse de les voir lancés dans des discussions animées, de les entendre rire, d’observer qu’ils s’échangent leurs notes de cours, qu’ils se rappellent les interros prévues.
Je suis peut-être trop idéaliste en imputant aux activités de cohésion menées tous les bienfaits observés ? Pour en avoir le cœur net, j’ai interrogé les élèves.
Amaury : Pendant les jeux, il régnait de la « sympathicité ». Cassandra : On s ‘amuse et on rigole beaucoup. On oublie qu’on est grand et on retrouve une âme d’enfant. Lisa ne me parlait plus depuis hier mais, pendant les jeux, elle m’a de nouveau parlé. Caroline : Les activités ont mis une bonne ambiance dans la classe. Les nouveaux ont un peu appris à nous connaître et on a encore découvert des choses sur les anciens. J’ai découvert la gentillesse des nouveaux élèves. Emilien : On pouvait bouger, être debout, rire et parler. Laetitia : Nous nous sommes relaxés car on a la pression durant les différents cours. Là, on s’est amusés et calmés. Sarah : Cela m’a aidée à mieux connaître la classe et à me sentir moi-même. Jonathan : Cela nous permet d’être encore enfant Jordan : Je ne m’étais plus amusé comme ça depuis longtemps Nelson : On travaille tous ensemble, ce qui est bien pour tout le monde. En plus, ça fait disparaître la timidité. Jennifer : C’est clair que j’ai l’impression que ça nous rapproche de plus en plus. D’habitude, je n’aime pas beaucoup les jeux mais, là, ça ne m’a pas dérangée. Anthony : Au départ, les jeux ont l’air un peu gamins mais, on s’amuse bien et cela met une bonne ambiance. Lisa : On a appris à se connaître : les goûts, les amis, l’entourage, un peu de tout. Ca a apporté de la joie. Même en récré, on n’a pas ça.
Jonathan : Comme on a fait ces activités en début d’année, ça a permis de faire plus connaissance Yorick : Les activités étaient super sympas et je pense que la classe s’est sentie bien en les faisant. On apprend à mieux se connaître et à avoir une bonne ambiance. Julien : C’était bien car, en début d’année, personne ne se connaissait. Pour une fois, on pouvait être détendus. Benjamin : C’était bien car toutes les activités se faisaient en groupes ou avec toute la classe. Céleste : Certains petits jeux m’ont bien plu. Je suis arrivée à m’intégrer dans le groupe. Antoine : C’était amusant mais je n’ai pas besoin de ça pour avoir des copains. Gauthier : C’est bien car je ne connaissais personne. J’ai appris à mieux connaître les autres. Maintenant, j’ai trouvé plein d’amis vraiment sympas ! J’ai découvert que certains ont les mêmes passions que moi et que d’autres ont une personnalité différente. Thibaut : Je trouve ça bien de faire ce genre d’activités car cela permet de se relâcher après une longue journée. Maximilien (arrivé dans le courant du mois d’octobre): Ca m’a permis de connaître très vite les différentes personnes de la classe. Valentin : Ces jeux m’ont permis de me situer dans le groupe. Zeravan : Dans la cour, on a déjà l’occasion de se faire des amis mais, là, on a pu rire tous ensemble. Nouamane : Les activités ont permis de mieux connaître les personnes qui nous entourent et, pour les personnes plus timides, de se sentir mieux dans la classe.
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Coralie : On croit que certains ont un mauvais fond et on se rend compte qu’ils sont chouettes.
Julien : Cela montre ce que l’on espère le plus dans la vie et si c’était vrai, ce serait génial ! J’ai découvert que certains voulaient aller autre part que moi.
Zeravan : Il y avait de la bonne humeur car les endroits où les autres voulaient nous emmener étaient magnifiques
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Jennifer : Même ceux que je croyais trop « pèteux »pour faire ce genre de jeu ne le sont pas du tout. Nous avons tous ri de bon cœur !
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Céleste : Je trouvais ça méga gênant de m’asseoir sur les genoux de personnes que je ne connaissais pas. Mais trop marrant de voir les garçons qui rougissaient quand je m’asseyais sur leurs genoux. J’ai pas découvert de super trucs mais c’est clair que ça a fait des liens.
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Particulièrement avec les plus jeunes, l'animateur précise qu'il faut être précis dans sa description (date et lieu précis) pour avoir une chance d’être unique.
Loïc : J’ai appris les expériences vécues par les autres. Par exemple, que Céleste a fait une pub pour Mac Do
Julien : Il y en a qui sont partis en Grèce, en Suède. C’était vraiment relax et on pouvait se poser des questions pour mieux découvrir la personnalité de chacun.
Benjamin : Quand on se parle dans la cour, on pense pas à se poser ces questions-là .
Coralie : les autres expliquent les raisons pour lesquelles ils se mettent en colère. C’est super parce que j’adore écouter les autres et les comprendre.
Yorick : On a pu se déplacer dans la classe, parler aux autres élèves et découvrir ce qu’ils préfèrent manger, ce qu’ils aiment faire au quotidien.
Quentin : On a pu poser des questions qu’on avait choisies, tout découvrir sur les autres (habits, hobbies, l’endroit où ils habitent). On peut se disperser dans la classe et discuter entre nous.
Giusseppe (élève néerlandophone) : Ce jeu m’a aidé à connaître les autres et à me faire des amis.
Zeravan : On pouvait se déplacer et poser des questions et on avait le temps d’écouter ce que les autres répondaient.
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Coralie : On vous fait des petits mots gentils. C’est gai !
Marithé : J’ai bien aimé les mots gentils des autres.
Céleste : Ca permettait d’échanger des messages plus personnels.
Antoine : On a appris à être gentil, à se dire des choses gentilles
Quentin : J’ai découvert la gentillesse des autres, leur bonne humeur
Nouamane : On s’est amusés à mettre des choses gentilles. On a écrit ce qu’on ne dit pas forcément d’habitude
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- Apprendre à mieux se connaître
- Découvrir les autres sous différentes facettes
Pas d’aménagement particulier
Une feuille comprenant plusieurs cases.
Sur chaque case, une caractéristique est décrite : a déjà pris l’avion, possède un chien, adore courir, est enfant unique, a déjà vécu sur un autre continent,…
- Chaque participant devra récolter un certain nombre de signatures différentes, annoncé par l’animateur
- Le nombre maximum de signatures est : le nombre de participants moins un (car on ne signe pas sur sa propre feuille)
- Il faut une signature (le prénom et non un paraphe) par case
- La personne qui signe sur la feuille d’un autre le fait parce qu’elle correspond à la caractéristique
- Au signal de l’animateur, les participants commencent leur récolte, se déplacent, échangent leurs feuilles et leurs signatures. Les participants peuvent s’adresser à un autre parce qu’ils savent qu’il correspond à l’indication donnée. S’ils ne se connaissent pas bien ils demandent à leur interlocuteur de choisir une case sur laquelle il pourra signer.
- Lorsqu’un participant a atteint le nombre de signatures demandé, il crie « Bingo ». Il peut poursuivre l’activité en signant sur les feuilles des autres
- L’animateur veille à ce que chacun ait bien le nombre de signatures demandé
- Il est également intéressant qu’il observe de quelles façons les participants s’y sont pris et qu’il le leur renvoie. Ont-ils signé sur la feuille d’un autre en échange d’une signature reçue ou se sont-ils empressés de récolter au plus vite des signatures ? PROLONGEMENT
- Pris par le jeu, les participants s’empressent souvent de récolter les signatures sans demander d’explication complémentaire. Quand tout le monde a son nombre de signature, l’animateur encourage chacun à lire posément sa feuille et à demander de plus amples informations à celui ou ceux qu’il souhaite.
Quentin: On a pu se disperser dans la classe et parler avec tout le monde. On a pu s’échanger des coordonnées de jeux.
Zeravan : On courrait partout pour avoir des signatures et c’était rigolo !
« Bingo » est une activité idéale pour instaurer la cohésion en grand groupe : plusieurs classes, réunions de parents, fêtes de famille, animations de jeunes,… Il suffit que chaque participant ait un bic et un « Bingo ». Les indications décrites dans les cases seront en lien avec le vécu des participants.
Dans le reportage ci-dessous, vous découvrirez 80 nouveaux élèves du premier degré de l’Ilon-Saint-Jacques de Namur (qui ont entre douze et quatorze ans) qui se lancent dans la récolte de signatures, en compagnie de leurs professeurs qui jouent le jeu également. En très peu de temps, la glace est rompue !
{youtube}OV-Ol00ritc{/youtube}
Jonathan : (L’activité s’est faite avec une multitude de girafes). Ca nous permet d’être encore enfants.
Maximilien : On avait la parole chacun à son tour et on a su se respecter.
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Thibaut : C’est un jeu où on apprend beaucoup sur les autres. En plus, il est cool et marrant !
En vente à l’Université de Paix, conçu par Christelle Lacour (formatrice à l’Université de Paix), « Belfedar » est un jeu coopératif de société, à jouer en famille, entre amis, à l’école ou lors d’animation extrascolaire.
L'Université de Paix organise le 7 octobre 2013 la formation: "Comment animer le jeu coopératif "Belfedar"?"
"Belfedar" permet d’apprendre à se découvrir et à coopérer en s’amusant. Il initie également, par le jeu, au vocabulaire nécessaire à la gestion positive des conflits.
Sortez au plus vite de la forteresse de la maléfique sorcière Belfedar pour rejoindre le Royaume merveilleux d’Uménia. Pour cela, aucune porte du château ne peut rester close sinon… un sortilège sera jeté aux joueurs qui resteront emprisonnés à tout jamais… Parviendrez-vous à ouvrir chaque porte avant qu’il ne soit trop tard ? Etes-vous prêts à relever les 250 défis rigolos ?
Nombre de joueurs : 4 à 8 A partir de: 10 ans Durée : 30 à 60 minutes
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Najim: J’ai bien aimé le jeu. Il amuse un peu tout le monde et on se sent en confiance. On va dire qu’il crée une belle ambiance. J’ai vraiment bien aimé jouer à ce jeu. D’ailleurs ma cousine va l’acheter parce que je lui en ai parlé. Anthony: L’objectif du jeu est de finir la plateforme tous ensemble en traversant des défis complètement loufoques. Pour ma part, je ne suis pas très « jeu de société » mais les autres avaient vraiment l’air de bien s’amuser. Une ambiance conviviale était au rendez-vous, dans la paix et la bonne humeur. L’épreuve que j’ai préférée est celle où il fallait prendre un objet dans la pièce et le secouer ou le frapper. En tout cas, si vous voulez un jeu de société où on rigole, prenez Belfedar, vous ne serez pas déçus. Eva: C’était très drôle ! L’ambiance était super ! C’est avec un jeu comme celui-là qu’on voit que le ridicule ne tue pas. Les épreuves de mimes étaient marrantes. Allison: Ce jeu est extraordinaire. Moi, je l’aime bien parce qu’on s’amuse, qu’on fait des bêtises et qu’on rigole comme des fous. Il est idéal pour quand on s’ennuie ou qu’on ne se sent pas bien. Grâce aux épreuves, aux mimes, on arrive à se connaître de plus en plus et à se dévoiler aux autres. Jérémy: J’ai trouvé le jeu Belfedar très amusant. Il m’a bien fait rire, avec les épreuves où il faut mimer, bouger, chanter et danser. Grâce au jeu, les participants se lâchent. Il fait oublier la timidité et tout le monde rigole. J’ai bien aimé l’épreuve où on doit marquer sur un papier ce qu’on pense du voisin, les épreuves de groupe. Je recommande ce jeu à tous ceux et celles qui veulent passer un bon moment avec leurs amis, leur famille. Rire garanti.
Jonathan : J’ai appris plein de trucs sur les autres : leur famille, où ils habitent, combien d’enfants ils étaient, ce qui leur fait peur, ce qu’ils aiment dans la vie.
Yorick : On a pu découvrir les talents de dessinateurs de certaines personnes. J’ai découvert mes propres talents. Au cours, on ne peut pas parler, on doit écouter le professeur. Là, on peut parler, dessiner.
Nouamane : On a découvert les talents cachés de certains dessinateurs
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• Prendre conscience de son attitude en situation de conflit
• Découvrir l’attitude de chacun en situation de conflit
• Prendre conscience de l’impact de chaque attitude dans la relation avec les autres
• S’initier au vocabulaire des attitudes en situation de conflit
• Avoir une vision globale de la dynamique du groupe
• Observer la dynamique d’un groupe face à une tâche à réaliser
Par sous-groupe :
• La grille de mots croisés (agrandie en A3)
• Un stock de lettres à découper
• Une paire de ciseaux et un tube de colle
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Pour chacun :
• Les définitions en lien avec les mots croisés
• Le tableau « Mon attitude en situation de conflit »
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• Les réponses des mots croisés
• Le tableau récapitulatif des quatre attitudes (chaque partie agrandie en A3) + l'explication du tableau
• Les cartes représentant les 18 animaux
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Les représentations des animaux à découper pour constituer les cartes (Coul.) |
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Premier temps :
Second temps :
Troisième temps :
La première étape proposée ci-dessus (mots croisés en sous-groupes) n’est pas obligatoire. L’activité des mots croisés peut être menée individuellement. D’autres activités (Nics-nacs, la fresque collective) donneront l’occasion de mettre en lumière la dynamique d’un groupe face à une tâche
L’animateur s’aidera dorénavant du vocabulaire découvert et du tableau des attitudes pour gérer et analyser les conflits qui surviendront.
Cette activité est proposée dans l'ouvrage "Graines de médiateurs II", en vente à l'Université de Paix
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• Découvrir son aptitude à coopérer
• Découvrir et expérimenter les différentes attitudes en situation de conflit
• Dans un premier temps, les participants sont assis à leur banc.
• Dans un second temps, les participants sont réunis par groupes de 4 à 6.
Premier temps
• L'animateur remet un gobelet de nic-nac (en forme de lettres et de chiffres) à chaque participant ainsi que 3 nic-nac ronds avec sucre coloré.
• Il donne la consigne : chaque enfant devra écrire un maximum de mots avec les nic-nac dont il dispose
• Il signale que :
o Les nic-nac ronds peuvent remplacer n'importe quelle lettre
o Un nic-nac peut être grignoté pour lui donner la forme d’une lettre dont on a besoin
o Plusieurs nic-nac peuvent être utilisés pour former une lettre dont on a besoin
• Lorsque la majorité des participants ont écrit leurs mots, l’animateur passe auprès de chacun et comptabilise le nombre de mots obtenus. Il signale quel est le plus grand nombre de mots obtenus.
Second temps
• Les participants sont ensuite répartis en groupes de 4 à 6.
• Chaque groupe se réunit autour d'une table
• L’animateur donne la consigne suivante : Chaque groupe devra s’organiser pour que, ENSEMBLE, ils écrivent un maximum de mots.
• L’animateur observe de quelle façon chaque groupe s’organise pour pouvoir en témoigner au terme de l’activité.
• Lorsque la majorité des groupes ont écrit leurs mots, l’animateur passe auprès de chacun et comptabilise le nombre de mots obtenus. Il signale quel est le plus grand nombre de mots obtenus et fait une comparaison entre les résultats individuels du premier temps et les résultats obtenus collectivement.
• L’animateur demande ensuite à chaque groupe d’expliquer de quelle façon il a procédé et confirme ou infirme par le témoignage de ce qu’il a observé.
Différentes stratégies sont en général observées :
Troisième temps
L’animateur annonce que chacun va avoir le droit de manger ses nic-nac. Pour cela il convient de se les répartir. Une nouvelle occasion d’observer les attitudes. Vont-ils se répartir les nic-nac de façon équitable ou chacun va-t-il s’empresser de remplir son gobelet au plus vite ?
Cette activité, comme d’autres (Les animaux en conflit, Chef d’oeuvre), est l’occasion d’amener à des prises de consciences, d’établir des liens avec les comportements observés en classe. Durant le retour sur l’activité, l’animateur s’aidera du « Tableau récapitulatif des attitudes » affiché en classe pour rappeler les conséquences de chaque attitude.
Cette activité est proposée dans l'ouvrage "Graines de médiateurs II", en vente à l'Université de Paix
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• Travailler l’estime de soi
• S’initier à la coopération
• Découvrir et expérimenter les différentes attitudes en situation de conflit.
• Dans un premier temps, les participants sont seuls à leur banc.
• Dans un second temps, les participants forment des groupes de 4 à 6, regroupés autour d’une table
• Une boule de pâte à sel par participant, colorée ou non
• Quelques éléments décoratifs (perles, plumes, morceaux de paille coupée, cure-dent,…) par participant
Premier temps
• L'animateur distribue à chaque participant une boule de terre glaise.
• Il laisse un temps pour que chacun réalise une sculpture de son choix.
• L’animateur passe auprès de chacun pour admirer la réalisation
Second temps
• Les participants sont ensuite répartis en groupes de 4 à 6.
• Chaque groupe se réunit autour d'une table
• L’animateur donne la consigne suivante : Chaque groupe devra s’organiser pour que, ENSEMBLE, ils réalisent une sculpture.
• L’animateur observe de quelle façon chaque groupe s’organise pour pouvoir en témoigner au terme de l’activité.
• Lorsque la majorité des groupes ont terminé leur sculpture, l’animateur passe auprès de chacun et admire le résultat obtenu.
• L’animateur donne l’occasion aux participants de s’exprimer sur l’activité : Qu'ont-ils ressenti en apprenant qu'ils devaient les mettre en commun ? Certains ont-ils refusé de le faire ? Chacun a-t-il pu donner son avis dans la création commune? Qu'ont-ils préféré : la première ou la seconde réalisation ? Pourquoi ?
• L’animateur demande ensuite à chaque groupe d’expliquer de quelle façon il a procédé et confirme ou infirme par le témoignage de ce qu’il a observé.
Différentes stratégies sont en général observées:
Cette activité, comme d’autres (Les animaux en conflit, Nic-nac), est l’occasion d’amener à des prises de consciences, d’établir des liens avec les comportements observés en classe. Durant le retour sur l’activité, l’animateur s’aidera du « Tableau récapitulatif des attitudes » affiché en classe pour rappeler les conséquences de chaque attitude.
Cathy Van Dorslaer
Formatrice en gestion positive des conflits, auprès d’enfants, d’adolescents et d’adultes
par GSM
+32 496 80 50 56
par mail
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